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 Les Fusillés de Cherchell   Il y a 67 ans, le 28 novembre 1956, Bahria Mohamed, Benabdallah Mouloud, Chemli Abdelkader, Chemli Mouloud, Dadou M'hamed, Riad Abdelkader, Saadoun Hamoud, Saadoun Hocine, Saadoun Nour Eddine (17 ans) étaient pris en otages et fusillés, par vengeance, par les soldats du 22 ème R.I et la milice de Cherchell. leur membres de familles, proches et amis sont invités à assister à la  cérémonie de recueillement à leur mémoire qui aura lieu au cimetière de Cherchell  le samedi 02 décembre 2023 à 10 heures. المجد و الخلود لشهدائنا الابرار   Photos d'archives de la commémoration du 30/11/2019.
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                Mohamed Rebah à Libre-Algérie :  «  J'ai appris à aller vers les gens » Mohamed Rebah à Libre-Algérie : « Ils rêvaient d'une Algérie libre, juste et solidaire » A ncien militant de l’Organisation civile du FLN durant la guerre de libération nationale, Mohamed Rebah fit partie de l’équipe rédactionnelle d’Alger républicain. Dans la continuité de son riche parcours militant et professionnel, il s’est lancé depuis dans la recherche en histoire. Infatigable homme de terrain, il n’a cessé d’enquêter pour publier deux ouvrages qui ont connu un grand succès : Des Chemins et des Hommes et Taleb Abderrahmane guillotiné le 24 avril 1958 . Son travail de transmission ne s’arrête pas à la publication d’ouvrages puisqu’il répond inlassablement aux sollicitations des médias et de divers groupes sociaux (étudiants, écoliers…) avides de connaître l’histoire de notre révolution nationale. Dans cet entretien accordé à Libre-Algérie , il revient sur tous ces aspects de son
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C’était le vendredi 13 septembre 1957   Les héros de Bouhandès Le vendredi 13 septembre 1957, Bouhandès, à quelques kilomètres au sud-ouest de Chréa, dans le massif blidéen, a été le théâtre d’un dur accrochage entre l’armée de libération nationale (ALN) et l’armée française. Deux jours après, l’Echo d’Alger rendait compte de cet accrochage dans un article sous forme de bulletin de victoire. « Repérés par l’aviation, accrochés par les paras, les tirailleurs et les fantassins, 56 rebelles hors de combat dans l’Atlas blidéen », titrait le journal dans son édition du dimanche-lundi 15/16 septembre 1957. Le douar Bouhandès, accroché au flanc sud du djebel Béni Salah qui fait comme une sorte de mur d’une hauteur de 900 mètres, face au santon Lalla M’Sennou (1066 mètres), élevé sur un monticule des   Béni Messaoud, était jusque-là peu connu. «Nous ne connaissions pas les lieux. Nous traversions la zone pour la première fois», témoignera, bien plus tard, un survivant, membre de l’ALN.
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HOMMAGE A HENRI ALLEG Henri Alleg : un homme exceptionnel au service de l’Algérie Article publié par LSA  le 17.07. 2019 Par Mohamed Rebah(*) A la mémoire de Fouad Boughanem, lié à Henri Alleg par un engagement politique pour le même idéal. Le 17 juillet 2013, Henri Alleg décédait. Il avait quatre-vingt-douze ans. Pour les Algériens qui l’ont connu, le nom de Henri Alleg est intimement lié à un journal, et sans doute «leur» journal, Alger républicain. Dans l’opinion publique française et internationale, Henri Alleg, c’est l’auteur du livre La Question par lequel il fit connaître la pratique de la torture exercée par l’armée française sur les détenus algériens durant la lutte de libération.   Ceux qui l’ont approché et discuté avec lui retiennent certainement ses qualités humaines que l’on perçoit au premier abord, à travers sa simplicité, en contraste paradoxal avec une notoriété qui dépasse largement les frontières de l’Algérie. On ressent chez lui l’esprit fraternel ; sa capac
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  Maurice Audin   brillant mathématicien mort pour l’Algérie : son pays     Maurice Audin fut assassiné par les parachutistes du général Massu, le 21 juin 1957.   Comme des milliers de disparus de la Bataille d’Alger, son corps n’a pas été retrouvé. Son assassinat par l’armée française a été reconnu par le président Emmanuel Macron lors de sa visite à Josette Audin, le 13 septembre 2018.   C’est un immense honneur pour moi d’évoquer, aujourd’hui, devant vous, le souvenir de ce frère et ami, de ce camarade dont j’eus le privilège d’être l’élève.   J’ai connu Maurice Audin par l’intermédiaire de mon frère aîné, Nour Eddine, étudiant comme lui à l’Université d’Alger. Ils étaient engagés dans le même combat pour l’indépendance. Ils avaient les mêmes convictions politiques. Nour Eddine est tombé au champ d’honneur le 13 septembre 1957, à Bouhandès, au sud-ouest de Blida, au flanc sud du djebel Beni Salah.   Lorsque je me rendais chez lui, au 22 rue de Nîmes, au centre d’Alger, pour