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Affichage des articles du octobre, 2021
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  Un évènement dans la vie de Hocine Aït Ahmed           L’ÉVASION DE LA PRISON D’EL HARRACH                                         le 1 er mai 1966 La vie de Hocine Aït Ahmed fut marquée par un   évènement majeur : son évasion le 1 er mai 1966 de la prison d’El Harrach, dans la banlieue est d’Alger, où il était détenu depuis le mois d’octobre 1964. Hocine Aït Ahmed, ancien membre du « comité des 9 » qui déclencha l’insurrection du 1 er novembre 1954, s’est trouvé au lendemain de l’indépendance, en septembre 1962, en désaccord avec Ahmed Ben Bella, sur la question du pluralisme politique. Celui-ci, devenu président du Conseil, voulait transformer le FLN, dont il était membre du Bureau politique, en parti unique. Aït Ahmed était pour le multipartisme. Il a même protesté contre l’interdiction du Parti communiste algérien (PCA) intervenue au mois de novembre 1962. L’idée d’Ahmed Ben Bella s’étant imposée avec l’aide de Houari Boumediene, chef de l’A N P, Hocine Ait Ahmed c
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  Larbi Ben M'Hidi                         Un texte publié par Alger républicain le 8 mars 1963 sous la signature de Mohamed Bencharif "Ben M'Hidi... Ben M'Hidi... ". Son nom courait de bouche en bouche et entrait dans la légende. Pourtant il n'était mort que depuis six mois. Dans la cour de la prison d'El Harrach, on entourait celui qui l'avait vu pour la dernière fois dans la citadelle des tortionnaires. "Il m'a confié sa montre avant de mourir, racontait-il, tu l'as donnera à ma mère, m'a-t-il dit, en souvenir et tu embrasseras tous les frères..." Et dans la cour lugubre, on écoutait dix fois cette même histoire, comme si l'entendre pouvait aider à vaincre la douleur, pouvait ressusciter l'ami." Un mot seulement, seulement un mot et tu vivras" lui avait-on dit. Que coûte un mot de trahison? Les mots s'oublient mais tu resteras vivant..." Ce mot, il ne l'a pas dit et il s'enf
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Hommage à                      LAKHDAR REBBAH En ce jour de mémoire, c’est un grand honneur qui m’est fait d’évoquer le souvenir d’un homme qui a marqué son temps : Lakhdar Rebbah,   l’homme de confiance d’Abane Ramdane.   Cette courte communication repose sur le document que m’a remis le fils de Lakhdar Rebbah, Mohamed Rebbah, docteur en droit, professeur à l’Université d’Alger, sur une étude de l’historien Omar Carlier qui connut Lakhdar Rebbah    et sur les différents entretiens que j’ai eu la chance d’avoir avec le défunt disparu il y 27 ans. D’où vient cet homme qui veilla à la sécurité d’Abane Ramdane, à Alger, dans les premiers moments difficiles de la lutte armée et qui accomplit toutes les missions politiques délicates qui lui furent confiées ? Quelles sont les racines de son engagement dans la lutte pour l’indépendance ? Lakhdar Rebbah est né le 26 février 1917 au douar Ouled Djenane, sur le flanc –nord du djebel Dira, dans la région de Sour el Ghozlane, dans une famill
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A l’aube du 11 février 1957        FERNAND IVETON                                    Je voudrais associer à cet hommage particulier que nous rendons à un Algérien descendant d’immigrés européens, l’ouvrier-tourneur Fernand Iveton, le souvenir de ses frères de combat, des travailleurs soumis comme lui à l’exploitation coloniale, Ahmed Lakhnèche et Mohamed Ouennouri, morts tous les trois pour le même idéal, le même jour, presqu’à la même heure, à deux et trois minutes d’intervalle, mêlant leur sang chaud au pied de la guillotine, Et, à travers eux, dédier cet hommage à toutes celles et tous ceux qui ont mis leur vie en péril en s'engageant, corps et âme,  dans la dure et longue lutte pour l'indépendance nationale. En évoquant le combat héroïque de l’enfant de la classe ouvrière, Fernand Iveton, nous avons également une pensée pour son compagnon d’armes, Taleb Abderrahmane, l’étudiant en chimie qui a mis ses compétences au service de la Patrie, bravant tous les dangers. Il e