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Affichage des articles du janvier, 2022
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  Jules Molina Une vie pour l’Algérie L’écriture de l’histoire des moudjahidines d’origine européenne et de leur participation au combat de leur pays, l’Algérie, pour le libérer du joug colonial français, s’est enrichie d’un nouveau livre qui porte sur le parcours de l’un d’entre eux, Jules Molina*, très peu connu de ses compatriotes. Après s’être engagé, avec courage, dans la lutte contre le colonialisme, Jules Molina a donné tout ce qu’il pouvait à l’Algérie indépendante, pour son développement national. Pour la petite histoire, on lui d oit le « Tassili », fameux camembert algérien, qu’il a fabriqué alors qu’il était directeur technique à l’ONALAIT (Office national du lait). Jules Molina est né le 8 février 1923 à Perrégaux (aujourd’hui Mohammedia, près d’Oran), dans une famille d’immigrés espagnols, «arrivée en Algérie, comme l’explique son fils Paul, en tant que famille ouvrière, pas pour posséder quelque chose. Ils sont arrivés pour travailler au service de colons instal
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  MOHAMED YOUNES un fidèle moudjahid pour la mémoire des martyrs En hommage à Mohamed Younès, décédé le 13 janvier 2021 à Cherchell, je propose la lecture de l'avant - propos du livre de Mohamed Rebah                          BOUHLAL DOUAR MARTYR à la construction duquel le défunt, dont les parents sont originaires de ce douar, a été pour beaucoup. (Le livre est en attente d'être édité).   Nour Eddine Saadoun   A LA MEMOIRE de mon jeune frère Abderrahmane, décédé, à Alger, le mercredi 5 août 2020, dans la nuit. Ce livre lui doit tout ; de mon frère aîné Nour Eddine, tombé au champ d’honneur le 13 septembre 1957, à Bouhandès, au sud-ouest de Blida (Wilaya 4, zone 2)   de Amrouche Achoura, Benmiloud Fatma et Mokhtari Halima torturées, assassinées et jetées à la mer au large de Gouraya.                                                                     AVANT-PROPOS L’idée de ce livre est née au domicile de Mustapha Saadoun, une charmante petite maison entourée d
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Eté 1957 Quand le lycée de Ben Aknoun était un lieu de torture secret A la mémoire de Ben Youcef Rebah L’utilisation des écoles ou des lycées comme lieux de torture pendant notre guerre de libération est un fait avéré. Ils ont été squattés, en période de vacances estivales, par les parachutistes du général Massu et du colonel Bigeard pour y mener leurs interrogatoires. Le lycée de Ben Aknoun, à Alger (actuel lycée El Mokrani), a été un lieu de détention, tenu secret, dont la fonction se situait «à mi-chemin» entre le centre de torture (en amont, évidemment secret également) et le centre d’internement (en aval, qui avait un statut «administratif», à la limite du «légal»). C’était ce que les forces   répressives appelaient un «centre de tri», produit de la légalisation, en avril 1957, des centres clandestins dans lesquels les parachutistes détenaient des Algériens depuis janvier 1957. Mais ces centres de   tri étaient toujours contrôlés par les militaires et échappaient au pouvoir